Bonjour Charles et Curieuse,
<div class="post__live-container--answer"> <p class="post__live-container--answer-text post__space-node">Interrogé par <em>Le Monde</em>, Marc Chassillan, ingénieur et spécialiste de l’armement terrestre, explique que <em>« la France ne dispose pas de suffisamment de chars pour remplir ce qu’on pourrait appeler un mandat opérationnel »</em>. <em>« Au cours de ce conflit de haute intensité, environ 2 000 chars sont déjà partis en fumée, c’est dix fois ce dont dispose la France. »</em></p> </div> <div class="post__live-container--answer"> <p class="post__live-container--answer-text post__space-node">Par ailleurs, l’auteur de l’<em>Encyclopédie des chars de combat modernes</em> (Histoire et collection) rappelle que pour que l’arrivée de chars Leclerc sur le terrain ait une réelle influence, il faudrait un bataillon de quarante véhicules. <em>« Si Paris opte pour une telle option, elle enterre le parc restant, qui n’aura plus de pièces de rechange disponibles. »</em> Le char Leclec n’est plus produit depuis 2008 et certains véhicules sont destinés à être réutilisés pour les pièces détachées. De tels dons à l’Ukraine seraient synonymes de pur et simple abandon.</p> </div> <div class="post__live-container--answer"> <p class="post__live-container--answer-text post__space-node"><strong><em>« </em></strong><em>Il s’agit là d’un choix politique. On pourrait se débarrasser du Leclerc et accélérer le programme pour son successeur avec pour horizon 2027 et <a href="https://www.nexter-group.fr/actualites/nos-dernieres-actualites/kmw-nexter-et-rheinmetall-sengagent-sur-la-premiere-etude" target="_blank" rel="noopener" title="Nouvelle fenêtre">non pas 2035</a> »</em>, poursuit M. Chassillan. Le <em>« char du futur »</em>, aussi appelé MGCS (pour Main Ground Combat System), qui associe le français Nexter et l’allemand Rheinmetall, vise à remplacer le char Leclerc français et le Leopard 2 allemand à l’horizon 2035-2040.</p> </div> <div class="post__live-container--answer"> <p class="post__live-container--answer-text post__space-node">L’expert précise également que le Leclerc, pourtant conçu pour <em>« tirer vite, loin et avec précision »</em>, ne se suffit pas à lui-même et reste vulnérable, notamment aux attaques aériennes<em>. « Si on engage</em> [ces véhicules]<em>, il faut les engager sérieusement, pour qu’ils soient efficaces ou victorieux. Comme tous les chars, le Leclerc a besoin d’un environnement tactique. Ce type de véhicule ne trouve son intérêt que s’il dispose d’unité de protection aérienne, d’engins du génie d’assaut pour ouvrir des brèches dans les champs de mine et d’une infanterie mécanisée protégée et bien armée pour l’escorter. » </em>La seule livraison de ces véhicules à l’Ukraine ne serait dès lors qu’un cadeau empoisonné.</p> </div> <div class="post__live-container--answer"> <p class="post__live-container--answer-text post__space-node">Raison de plus pour que l’Ukraine réclame principalement des Leopard allemands ? <em>« Volodymyr Zelensky est allé au plus facile »</em>, analyse Marc Chassillan. <em>« Le Leopard est le char lourd le plus présent en Europe </em>[environ 3 500 exemplaires sont sortis des chaînes de production, selon l’Agence France-Presse]<em>, c’est donc dans ce réservoir qu’il faut taper. Ce n’est pas une question de préférence technique. »</em></p> </div> <span class="post__live-container--answer-author post__space-node"></span>
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